Edito
Princesse Anne et reine Elizabeth...C’est annoncé et c’est plié : sans aucun vote du Conseil de Paris, comme l’effet de la princesse, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a décidé de renommer le marché aux fleurs « Marché aux fleurs - Reine Elizabeth II ». Hollande veut faire disparaitre la RépubliqueHollande, c’est Houdini ! Après avoir cherché à faire disparaitre la Gauche, le voilà qui, dans une interview à la presse quotidienne régionale à paraître mardi 3 juin, entend supprimer 101 départements et plus de 36.700 communes ! Mais tout n’est qu’illusion car le Président rejette par avance un possible échec sur les citoyens et les élus de la République qui ne voudraient pas s’y plier. Où quand un Président délégitimé veut enterrer la République pour mieux ressusciter. La succession des cachotteries d’alcôves aura donc pris fin lundi 2 juin après le cirque d’une ultime réunion à l’Elysée entre François Hollande, Manuel Valls son Premier ministre de combat, Marylise Lebranchu la ministre potiche de la Fonction publique et de la décentralisation, et André Vallini, le secrétaire d’état à la réforme territoriale, fossoyeur de l’indivisibilité de la République. Rien n’y fut bien sûr décidée mais il fallait donner le sentiment d’une réunion au sommet au moment même où la PQR recevait la tribune présidentielle qui dévoilait ce que l’on savait déjà : ce seront donc 14 « super régions » qui seront proposées au débat parlementaire. 14 régions qui visent surtout à mettre en adéquation le réceptacle politique avec les contenus du pacte de responsabilité pour lequel, coïncidence -ou non- des dates, François Hollande a reçu en fin d’après-midi les encouragements de la Commission européenne pour le mener à terme. 14 régions qui sont un paravent commode pour masquer la suppression programmée des départements, la vacuité promise pour les communes, et l’émergence d’intercommunalités comme autant de strates technocratiques déconnectées des citoyens en guise de substitution. "Proche, simple et démocratique". Vous êtes sûr Monsieur le Président ?Danielle Simonnet et moi même, avons été reçus ce jeudi 16 mai à l'Élysée par le président François Hollande dans le cadre de la consultation des partis politiques sur la reforme territoriale. Nous nous sommes rendus à cette rencontre en bons républicains pensant par là faire entendre notre vision pour l'organisation de la France et avoir des réponses à nos interrogations. François Hollande nous a accueilli très cordialement comme à son habitude. Sa bonhomie habituelle n'a en rien aidé à nous convaincre. Après nous avoir fait asseoir dans son bureau le président nous a expliqué son plan pour dynamiter nos institutions. Un poids toujours plus grand sera donné aux intercommunalités, elles se verront transférer compétences et personnels. Est-ce une manœuvre pour réduire encore un peu plus le nombre de fonctionnaires? Les hypers-régions préparées par le ministre Vallini seront les sièges technocratiques d'un pouvoir toujours plus éloigné et toujours plus sourd aux attentes de nos concitoyens. L'opposition de gauche s'enracineJamais les résultats d’une élection locale n’auront autant été imprégnés par une sanction du gouvernement. Le mouvement qui s’est exprimée avec une violence sans pareil les 23et 30 mars 2014 frappe l’appareil socialiste de plein fouet. L’ensemble du pays est touché, aucune région n’est épargnée. Ce sont 155 villes de plus de 9 000 habitants qui basculent à droite et plus de 70 villes de plus de 30 000hab. Il ne s’agit pas simplement d’une reconquête par la droite de ses villes perdues aux socialistes en 2008. Des bastions socialistes depuis le début du 20e siècle basculent à droite. C’est le cas de Limoges, Roubaix, Tourcoing, Belfort... |
|
|
- Au nom de l'Egalité refusons la casse de la démocratie et des collectivités locales
- Au nom de la Gauche par l’Exemple, je vous souhaite une belle et rebelle année 2014
- Intervention de François Delapierre au Congrès du PGE
- LA TVA : une nouvelle corde pour étrangler les collectivités... et les citoyens