L'opposition de gauche s'enracine

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Jamais les résultats d’une élection locale n’auront autant été imprégnés par une sanction du gouvernement.

Le mouvement qui s’est exprimée avec une violence sans pareil les 23et 30 mars 2014 frappe l’appareil socialiste de plein fouet. L’ensemble du pays est touché, aucune région n’est épargnée. Ce sont 155 villes de plus de 9 000 habitants qui basculent à droite et plus de 70 villes de plus de 30 000hab. Il ne s’agit pas simplement d’une reconquête par la droite de ses villes perdues aux socialistes en 2008. Des bastions socialistes depuis le début du 20e siècle basculent à droite. C’est le cas de Limoges, Roubaix, Tourcoing, Belfort...

L’abstention est clairement le fait de l’électorat de gauche. Le changement promis par hollande en 2012 n’est visiblement pas là. La politique menée s’inscrit dans la droite ligne des politiques impulsées par Sarkozy. Il s’agit d’une politique austéritaire au service de la finance et des grands patrons.

Les électeurs ont demandé que cesse l’impuissance du politique qui ne peut rien sous prétexte de directives européennes ou de course à une impossible compétitivité de ce que les libéraux appellent le « coût » du travail et qui n’est autre que la juste rémunération du travailleur.

Dans la continuité de ce mouvement de rejet du gouvernement, de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques appellent à une marche « Maintenant, ça suffit ! » le 12 avril à 14h de la place de la République à la Nation.