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Motion contre les licenciements boursiers adoptés à l'unanimité des conseillers régionaux midi-pyrénées - Une victoire du FDGAssemblée Plénière du 8 Novembre 2012
La région Midi-Pyrénées apporte son soutien aux salariés de l’entreprise Sanofi qui défendent leurs emplois. Après Molex, Thalès et Freescale c’est maintenant Sanofi, dont les actionnaires ont perçu 3,5 milliards d’euros de dividendes en 2011, qui procède à des suppressions d’emplois à visées boursières. La proposition d’une loi pour interdire les licenciements boursiers est une mesure d’intérêt général. C’est en ce sens que les salariés concernés appellent la puissance publique à un acte législatif fort en défense de l’emploi et pour préserver notre capacité industrielle menacée par la course cupide aux profits financiers. Les représentants syndicaux des salariés de Sanofi, dans leur diversité, ont tenu à l’exprimer aux élus qui ont accepté de les recevoir, à l’occasion de leur récente manifestation à Paris. Le 16 février 2012 la majorité des sénateurs de gauche a d’ailleurs voté une proposition de loi afin de mettre un terme aux licenciements boursiers. Différent du licenciement pour «convenance personnelle» ou pour «raison économique» caractérisé par des difficultés économiques ou technologiques d’une entreprise, le licenciement boursier saccage de plus en plus la vie de nos territoires. Il présente la particularité de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d’augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires. Au regard des éléments exposés, du nombre de chômeurs recensés par les dernières statistiques, de la gravité de la précarité frappant notre pays, de la destruction qui menace des milliers d’emplois et du redressement industriel qui doit mobiliser la puissance publique, le Conseil régional de Midi-Pyrénées réuni en séance plénière ce 8 novembre 2012 demande au Président de la République, au gouvernement et à la représentation nationale de légiférer, en réponse aux demandes des salariés victimes de plans sociaux, au travers d’un texte visant à interdire les suppressions d’emplois à visées boursières. Pauvreté : ne faisons pas d’économie sur la dignité humaine !282 enfants ont dormi dehors, en Seine-Saint-Denis du 1er au 7 octobre. C’est scandaleux, une honte, qu’aucun mot ne parvient à décrire! Faudra-t-il attendre les premiers morts de l’hiver pour que quelques âmes charitables s’émeuvent de cette situation ? Notre département vient de connaître un nouveau «pic» de sollicitation du «115». Malgré leur dévouement et leur engagement constant, les agents d’écoutes et de prise en charge sont dans l’incapacité de traiter, ne serait-ce que la moitié des demandes quotidiennes. Des directives arbitraires, proches de la non-assistance à personne en danger, prises par le gouvernement Fillon, ont conduit à l’explosion de cette situation, déjà extrêmement tendue. La suppression de 950 nuitées par jours en Seine-Saint-Denis depuis la fin de l’année dernière, et l’aggravation de la précarité, le chômage rendent la situation impossible. Les centres du SAMU social n’ont eu d’autres choix que de bloquer l’entrée dans les dispositifs d’hébergement d’urgence. Expulsions à Notre-Dame-des-Landes : NON à l'Ayraultport !Que pouvons-nous faire ?
Motion pour la création d’une Agence Publique de Financement des Collectivités LocalesLa Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne rencontre comme l’ensemble des Collectivités locales des difficultés accrues dans les conditions d’accès à l’emprunt qui se sont détériorées depuis l’année 2008. Les difficultés identifiées peuvent se décliner sous trois angles distincts mais cumulatifs : Des coûts financiers plus élevésalors même que les taux hors marge n’ont cessé de diminuer depuis septembre/octobre 2008 (exception faite d’un rebond en milieu d’année 2011).
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